SVP j'ai 9 minutes si vous plait D’une frisson tout le cœur me frétille, Mon sang s’émeut, et d’un penser fertile Un autre croît, tant le sujet m’est doux. Je t
Question
D’une frisson tout le cœur me frétille,
Mon sang s’émeut, et d’un penser fertile
Un autre croît, tant le sujet m’est doux.
Je tremble tout de nerfs et de genoux;
Comme la cire au feu je me distille;
Ma raison tombe, et ma force inutile
Me laisse froid, sans haleine et sans pouls.
Je semble au mort qu’en la fosse on dévale,
Tant je suis hâve, épouvantable et pâle,
Voyant mes sens par la mort se muer.
Et toutefois je me plais en ma braise.
D’un même mal l’un et l’autre est bien aise,
Moi de mourir, et vous de me tuer.
1) Analyse de la forme
Indiquez le maximum d’informations à propos de la forme de ce poème (versification, découpage syllabique, particularités).
2) Analyse des rimes
1. Complétez les phrases ci-dessus :
Dans les deux premières strophes, les rimes sont ______________ . Notez par des lettres leur disposition : __________________ .
2. Dans les deux dernières strophes, la disposition des rimes est la suivante :
q CDC ECE q DDC CCE q CCD EED
3. Dans le poème, combien y a-t-il de rimes féminines ?
4. Y a-t-il des rimes riches ? Si oui, citez-les.
3) Les indices du lyrisme
Quels sont les indices du lyrisme contenus dans ce poème ? Justifiez chacune de vos réponses.
1 Réponse
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1. Réponse niogret2m
Réponse :
1. Il s'agit d'un sonnet, poème à forme fixe composé de 2 quatrains et 2 tercets.
2. Les rimes sont disposées selon le schéma : abba, abba, ccd, eed
- dans le premier quatrain, les rimes sont embrassées : abba
- dans les tercets : ccd, eed
3. Les rimes féminines : ille/ile, âle, aise
4. Des rimes riches : aise
Explications :
Quand je vous vois
Quand je vous vois ou quand je pense à vous
D'un frisson tout le coeur me frétille
Mon sang s'émeut et d'une pensée fertile
Une autre croît tant le sujet m'est doux
Je tremble tout de nerfs et de genoux
Comme la cire au feu je me distille
Ma raison tombe et ma force inutile
Me laisse froid sans haleine et sans pouls
Je semble au mort qu'en la fosse on dévale
Tant je suis hâve épouvantable et pâle
Voyant mes sens par la mort se muer
Et toutefois je me plais en ma braise
D'un même mal l'un et l'autre est bien aise
Moi de mourir et vous de me tuer